le blog de l'accrocheur dezopilant, son actualité puis tout ce qui va avec: votre plaisir.
Voilà, ils sont désormais deux à rentrer dans le Carneto. V, le rouge, alias il vinch', et désormais le Maréchal et sa Chronique Doum Doum. Le principe du Carnetto est simple: être un lecteur acharné et régulièrement donner en version courte ses impressions et surtout fragments de lecture. Vous voulez rejoindre le Carnetto, contactez nous didier@dezopilant.fr. Pour du Maréchal en voilà l'initiale: la crhonique Doum doum
« Faire court, c’est la politesse des médiocres, en matière d’écriture j’entends (déjà 88 caractères pour cela…mince 45 de plus…). Concision, éjection, report. Cras, Cras. On en tirerait quelques vers.
La poésie est une éventualité, sauf chez Baudelaire ; chez les uns c’est un souffle, pour lui c’est une tempête, une folie. La Folie Baudelaire, dixit Sainte-Beuve, vieux talentueux qui voulait tuer le talent des autres, c’est ce lien invisible qui retient dans ses rets Ingres, Delacroix, Manet, Courbet, Flaubert, Rimbaud, Lautréamont, Degas, Mallarmé, Valéry… et Sainte-Beuve lui-même. C’est la Comédie baudelairienne qui se joue de tous.
Bon, 670 caractères, ça suffit ? Lisez plutôt Roberto Calasso. Je n’ai pas tout compris, je vais le relire, parce que c’est bon. »
La Folie Baudelaire, Roberto Calasso, Gallimard Essais, 2011