le blog de l'accrocheur dezopilant, son actualité puis tout ce qui va avec: votre plaisir.
Aujourd’hui j’ai parlé
Avec toi
M’as-tu compris
Aujourd’hui
Tu courrais
Mais
Je t’ai aperçu
j’ai couru
et
je suis tombé
entre deux notes
j’ai
entendu la pluie
**
Désopilant (titre)
Le texte traduit / contient
Mais ne révèle pas.
L’icare passe de continents
Si
De clair incarné
?
L’i-celui ceci
celui là la.
?
Qui
qui qui
bou bou poupi dou
-et que reste-t-il de bon ? tout !-
**
«
Le gars s’amène. Me demande supplicieusement :
« Comment faut faire pour protéger mon disque ?
je réponds :
« mets le dans la boite
... »
voilà,
[si et seulement ça]
c’est la formule
Aujourd’hui
un guitariste
«
paille d'or
grandeur misérable
Les conjoints secrets...
Miserere
génocide d’ailes un
plumes balayées
des vies ,
niées
C’est une histoire horrible
Qui fronce la mémoire
sur l'horreur
Des vies chues au sol
Desfrasques d'art nègre
neger
Dans des sacs
de plastique
aux frigos
et
qu’on n’en dise rien
mais
qu’on n’en dise rien
Mais
que ce soit secret
dans les caves
à l’arrière
aux bas-fonds, les gueuloirs
rien ne perse
jamais
des enfants, des oiseaux
disparaissent
ou des juifs
musulmans
au profit de
l’âme
noire
mais
silence
j'ai perdu l'usage vocable
Que ceux qui sachent se taisent
L’œuvre au noir
L’œuvre au mal
. »
**
Remy
dit :
«
quand les mots
s’enchaînent
insensé s
j'ai du mal
...
C’est bizarre
...
en musique
L’a-sensé
ne me pose pas problème
. »
Alors Remy
De la main gauche
plaque Sol/si/ré
en parlant
sur l’ivoire
Sol/si/ré
du piano
Et il dit :
« c’est ça:
L’instant
. »
Et je réponds
Estompe à l’Icare
La distance d’une verste
**
Pierre
m’a dit un truc
et j’ai pensé
A un Mc Fly et Flutch
«
· Eh Mc Fly
· Ouais Flutch
· Tu vois pas qu’suis sur’l’gravier!
· Eh, si t’en voulais plus dans ta gueule t’avais qu’à t’appeler Démosthène
. »
Ps : au bar être sur l’gravier c’est avoir le verre vide.
**
Aujourd’hui
J’écris pour que
L’humanité disparaîsse,
Bon débarras
Et je trouve ça
«
Contre poésie
L’armature de ta mort
Est mon humus confortable
... »
Je prends
**
«
Esprit de finesse ou esprit de géométrie ? Il faudra des deux pour comprendre ceux que les économistes voient uniquement comme des individus dont la « déchéance » consiste à n'avoir à offrir que leur force de travail sur un marché dont la prétention est d'imposer ses lois à tous les hommes tout en n'en employant qu'un nombre de plus en plus réduit.
/La puissance des pauvres, /Majid Rahnema, Jean Robert, Acte Sud, 2008, p.40.
... »
**
«
C’est la douceur qui apaise les plaies
Garde le cri, pour défourrer l’allant vital
...
N’oublie pas
...»
**
«
Les sans sont tous ceux qui se retrouvent aux frontières intérieures de la société, là où du multiple, du conflictuel, refuse de s'assimiler à l'unification synchronique. Un chercheur qui défend la recherche fondamentale contre l'exigence utilitariste est un sans. Un enseignant qui résiste à réduire son désir de transmettre à un « portefeuille de compétences » à faire acquérir à ses élèves est aussi un sans. Un artiste qui refuse de brider son désir de création au profit de la politique culturelle de la ville est aussi un sans, comme un chômeur qui résiste à être « flexible » dans un marché du travail qui n'achète plus ses « compétences », etc.
[...] Ils évoquent le sans-forme, l'excès de puissance et de vie sur la norme dominante, excès qui rend possible le déploiement des dimensions de la vie. Dire que les sans sont, dans nos sociétés disciplinaires, la source matérielle d'une résistance, c'est dire que la résistance relève de la création.
/Eloge du conflit, / Miguel Benasayag et Angelique del Rey, La Découverte, 2007, p. 209
. »
**
Aujourd’hui ?
J’ai rencontré Omar Khayam
il m’a parlé :
«
Tous les plaisirs, les avoir voulus... et puis ?
Tous les livres, les avoir lus... et puis ?
Khayam, tu vas vivre, admettons cent ans...
Mettons, si tu veux, cent ans de plus... et puis ?
.»
Et puis ?
**
Aujourd’hui M’sieur dam
m’a dit : «
eT oUi
ton
. »
Ca m’a l’égo
De plaisir
**
Son rêve
Dit
« ...
J’ai la grippe aviaire
On m’emmène
à l’hôpital.
On me donne deux pinçons
à gober.
Ils sont noirs comme deux fusées
Comme deux obus.
Une main déplie son pont devant ma bouche
Ils marchent
Les deux insectes
En ordre de bataille
sur la main aplanie.
me rentrent en bouche
descendent dans mon ventre.
Puis. –le rêve est ils ailleurs qu’elle n’en sache plus rien ?-
Seul l’un des deux ressort.
L’un des deux reste dans son ventre.
**
-Sur la basse côte de la départementale-
un hérisson.
Comme il était écrasé,
Un corbeau le décha – rognait
J’en atteste
Meuglement
· Le mien ?
· Ionesco ?
Ou la troisième intifada.
Improvisation :
(tercet à lire à voix haute, lentement, en marquant une pause comptée 1 - 2 à chaque changement de vers)
N’oublions pas que
La langue est
l’expression de l’être
**
Stabat Mater
(poème à lire à voix haute, lentement, en marquant une pause comptée 1 - 2 à chaque changement de vers)
Aujourd’hui m’a signifié qu’
elle est morte
Puis
elle ne me parla plus
mais
quelque chose
en moi
résonne de
tellement
tellement
tellement
goût artistique